Nous avons connu le temps où l’APRS balbutiais et nous avions, à ce moment-là, des petits « trackers » qui permettaient de nous identifier et de voir nos déplacements sur des logiciels où nous devions charger des cartes. Il n’y avait pas beaucoup de radioamateurs équipés et beaucoup ont abandonné faute de stations actives. Depuis quelques temps, le système est de nouveau en route et un engouement s’est produit avec la création de points relais DiGi qui commencent à recouvrir le pays.
Internet, je pense a grandement favorisé son expansion.
On se retrouve régulièrement au Radio club du Nord Cotentin – F6KFW le vendredi soir et on ne pouvait pas en rester là. Le Nord Cotentin devait être visible.
Nous avons donc décidé de créer un digipeater APRS en essayant de faire avec ce que l’on avait au Radio Club.
En cherchant dans nos boites et sur nos étagères, on a trouvé un Pocket bi-bandes VHF/UHF en mauvais état…., mais qu’à cela ne tienne, une réparation et il est opérationnel pour une seule fréquence 144.800 MHz, c’est ce que l’on veut en APRS.
Le clavier souple n’existe plus! un stylet (fait d’une petite baguette et une touche collée) et on peut entrer les données… Plus de batteries, pas grave, une alimentation direct, les prises sont HS, on soude des fils. Pour augmenter un peu la puissance, un ampli VFH tout transistor de 12 W qui était disponible sur une étagère, quelques vérifications et Hop! drivé par le pocket, tout fonctionne.
Nous avions de disponible au Radio Club un Raspberry PI2 qui nous avait servi pour des tests et essais, on lui charge une Raspbian et Direwolf et le voila opérationnel pour faire un digipeater.
Une petite interface avec des composants de récup (photocoupleur, résistances, leds) et on pilote le TRX avec le GPIO du Raspberry PI2.
Ah ! J’oubliais : l’alimentation de 13V-10A qui dort sur une armoire est largement suffisante pour nos besoin, une petite vérification et tout roule. Nous ne voulions pas laisser tout ça en montage volant alors nous avons trouvé un joli boîtier électrique, nous avons tout fixé et en plus l’ensemble est transportable.
Voilà j’ai résumé rapidement notre bricolage de quelques vendredis soirs, on s’est bien amusé à fabriquer ce Digipeater et tout ça avec de la récupération et dans le plus pur esprit Radioamateur.
Ah j’oubliais : le soir, quelquefois, on a notre pote Murphy avec nous et je peux vous dire qu’il nous joue des farces. On peut vous le prêter avec plaisir, mais grâce à lui on apprend de nos erreurs et plus encore de choses, je pense que c’est ça être radioamateur.
Les OMs du Radio Club Nord Cotentin F6KFW
Ci-joint des photos de notre réalisation.